Irak war (épisode 1095) : le plan Baker-Hamilton

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La saga continue…Après le faux rapport d’armes de destruction massive en Irak et le scandale de la prison d’Abou Ghraib (Irak), voici qu’arrive sur la scène internationale « Le plan Baker-Hamilton », une saga produite et financée par l’Oncle Sam.

Ce rapport rédigé par l’ex-secrétaire de Bush père signale que la guerre en Irak est pire que celle du Vietnam concernant les pertes des effectifs militaires. Une douche froide pour le gouvernement qui décide de ne pas céder à la panique. Bush persiste et signe. Les troupes militaires américaines ne quitteront pas le territoire « avant d’avoir achevé la besogne », affirme-il. Face aux foudres de l’opinion publique, le président nie encore - comme il a omis d’apporter la preuve de la présence d’armes de destruction massive au cœur de « l’axe du mal ».

La stratégie américaine

Le rapport Baker signale que l’armée quittera l’Irak dès le premier trimestre 2008. Il précise aussi que 20 000 hommes resteront sur place pour renforcer les effectifs de l’armée irakienne. Il ajoute que les Etats-Unis doivent continuer à exercer leur influence militaire au Koweït, à Bahreïn et au Qatar. Ce rapport n’annonce rien de nouveau. L’Irak est situé à un endroit stratégique : au Nord de l’Arabie Saoudite et du Koweït, à l’est de la Jordanie et de la Syrie, et à l’ouest de l’Iran. Des pays producteurs de pétrole.

En souhaitant maintenir une présence militaire constante sur la plaque tournante du Moyen-Orient, les Etats-Unis augmenteraient leur influence diplomatique sur cette région du globe, riche en ressources naturelles.

Pour les américains, la guérilla en Irak ne doit pas se répandre en dehors du pays au risque d’embraser tout le Moyen-Orient. Surtout l’Arabie Saoudite, son fidèle allié pétrolier.

Le plan Baker a réponse à tout.

Sur le conflit Israélo-palestinien : le Liban et la Syrie doivent jouer le rôle d’intermédiaires, de réconciliateurs. Dans quel intérêt deux pays qui se détestent s’allieront-ils avec les américains ?

Sur le terrorisme : Les Etats-Unis doivent rétablir des relations avec l’Iran alors que la question du nucléaire iranien les divise. La guerre en Irak est au coeur d’une problématique économique complexe…La suite au prochain épisode.

MC